vendredi 17 juillet 2009

Le cave se rebiffe

Suite d’une conversation entre amis au resto après quelques verres de Sangria et d’Irouleguy et avant que je ne change d’avis, voici la photo en question… J’avais a peu près 5 ans… Le premier qui moufte, j’l’aligne !





lundi 13 juillet 2009

La riviere sauvage

Moins inoubliable ce film... Les télétubbies font du bateau (j'ai essayé de me cacher mais...):

A "Anonyme", j'ai pris sur moi là, j'espere que tu t'en rends compte...

jeudi 9 juillet 2009

La rivière sans retour

Mythique ce film avec Mitchum (a vos souhaits) et Marilyne Monroe !
Ce jeudi 9 juillet, mon équipe de manager de projet a décidé d’organiser une activité récréative de Team Building.
Cette sortie doit nous aider à renforcer nos liens de camaraderies avec les personnes qui font le même travail que moi.
Activité choisie : la descente des rapides de Lachine en bateau.
Comme je vous l’ai déjà dit, les rapides de Lachine forment la raison pour laquelle les marins ont créé Montréal. Cette barrière naturelle empêche toute utilisation commerciale lourde du Saint Laurent (devrait-on s’en plaindre ? Je ne crois pas).
Et ce sont ces rapides tumultueux dans lesquels nous allons naviguer aujourd’hui !!!

Arrive à 16h a l’embarcadère, l’aventure commence.
Je cherche Marilyne Monroe, elle ne doit pas être encore arrivée…
On nous tend une décharge à signer, nous expliquant que l’activité qui est censée nous rapprocher peut nous causer des entorses, foulures et autres fractures lors de chutes ou des rencontres inopinées avec des objets contondants (branche). On nous prévient également que nous pouvons être éjectés de l’embarcation et qu’au contact de l’eau nous risquons au minimum l’hypothermie, au pire, la noyade !

La, deux écoles :
La première, vous commencez à vous demander clairement ce que vous foutez la et vous émettez l’idée que prendre un café avec vos collègues peut vous sociabiliser aussi bien et sans risque.

La deuxième, vous incarnez Robert Mitchum (a vos souhaits ! comique de répétition). Vous êtes l’aventurier du 21eme siècle. Ce sera la rivière ou vous ! A-t-on déjà vu Robert céder devant le danger ? Non !

2 minutes 34 secondes plus tard, on vous transforme en Teletubbies avec la combi rose et le gilet de sauvetage orange… et la, curieusement les partisans de la deuxième école en prennent un coup… quant a ceux qui préféraient la première méthode… ils soufrent maintenant a la fois de la peur et du ridicule….

On s’installe dans le bateau et c’est parti… Le moteur super puissant nous lance à l’assaut du Saint Laurent. On est un peu secoués, un peu mouillés par les éclaboussures, une ballade de sante… le teletubbies que je suis se prend a rêver qu’il est de la trempe des Mitchum (… un mouchoir ?). Les sourires se crispent quand on voit arriver les rapides...
Et la, la partie de saute-mouton commence… J’ai rarement été aussi trempé! Le pilote (oui, a ce stade c’est un pilote… ou un inconscient qui n’a jamais foutu les pieds sur un bateau auparavant !) fonce dans les rapides, surfe sur les remous, glisse, remonte le courant pour dévaler a nouveau son terrain de jeu… régulièrement nous nous recomptons, sait on jamais… a défaut de faire connaissance, nous saurons au moins combien nous étions !!!
La dernière rotation est pour moi, me voila avec deux autres compagnons d’infortune a l’avant du canot et nous faisons face a la vague surnommée « Nose Washer », le laveur de nez… la plus grosse vague que les rapides peuvent inventer… J’avoue j’ai pas tout vu a ce moment la, aveuglé par 568 litres d’eau qui ont déferlé sur mon p’tit corps.

Le rodéo aura duré plus d’une heure et c’est complètement éreinté que nous regagnons le calme de l’embarcadère pour un repas tous ensemble (devrais-je dire un gouter a 18h ???).

J’ignore encore si cette aventure aura des conséquences sur notre capacité à travailler en équipe, toujours est-il que nous n’aurons jamais eu les bobettes (les culottes) aussi détrempées…

4 mois, 3 semaines, 2 jours

Euh bon là j’avoue je n’ai pas vu ce film (roumain).
Et cherchez pas, je n’ai pas non plus de lien avec le pitch du film :
« l'histoire d'une étudiante qui tente de se faire avorter avec l'aide de sa colocataire. Le film relate aussi les conditions de vie difficile de ce pays, l'importance du marché noir, le retard des salaires, le contrôle de la société et les milles manières d'y échapper et de survivre. C'est un film sur la soif de contrôler sa féminité et son corps, quel qu'en soit le prix. »

Aucun rapport… et en passant, pas sur de vouloir mater le film…

C’est juste une manière un peu boiteuse de fêter une sorte d’anniversaire, au moment où je me prépare à prendre quelques jours de vacances sur le vieux continent.

Quel bilan tirer de ce petit bout de chemin ?
Je me suis habitué à ce que la caissière du supermarché m’aide à mettre les articles dans le sac
Je saisis un stylo pour signer quand j’utilise ma carte de crédit
J’ai trouve un appart
J’ai (enfin) une voiture (petit conseil, ne perdez jamais votre permis de conduire français a l’étranger, c’est une vraie galère)
Je tutoie tout le monde et leur demande comment ca va.
Je ne reste plus bloqué mais je suis « pogné »
Je n’ai plus des difficultés, « j’ai de la misère »

Pas encore suffisant pour être assimilé « montréalais » mais on y travaille…

jeudi 2 juillet 2009

Soul Man

Ce titre de film des années 70/80 pour parler de l'événement de l'ouverture du festival international de jazz de Montréal, la venue de Stevie Wonder.
Le Stevie a donne un concert devant les montréalais venu en masse écouter ses rythmiques funk malgré une météo hésitante (euphémisme visant a dédramatiser les minutes passées sous la pluie a attendre que le concert commence tout en espérant que la foret de parapluie entre moi et la scène se referme, pour que je puisse y voir quelque chose).

Apres un petit retard (courageux quand son public n'a pas paye et se pèle sous la pluie à l'attendre), the Stevie apparait... tonnerre d'applaudissement... (J'avais préparé une banderole pour lui dire mon admiration, il l'a même pas lu... joke... prenez votre temps...).

Apres quelques phrases plutôt maladroites pour chauffer le public ("Love is good", ben ouais l'amour c'est bien, et après ???) un petit speech sur le regrette Mickael "hihi" Jackson. Speech qui a fini, je deconne pas par "achetez sa musique" (ou s'arrête l'hommage, ou commence la pub???).

Et c'est au son de Superstitions, Master Blaster et autres titres que nous avons secoue nos petits corps jusqu'au milieu de la nuit.

Il y a vraiment 2 Stevie Wonder différents: le premier baignant dans le funk et qui est à tomber (Superstition est juste mythique) et de l'autre celui qui fait des ballades super sucrées que j'ai du mal à avaler (diabète auditif, sans aucun doute).


Et le matin venu, je ne sais pas si c'est encore les effets de la musique ou le manque de sommeil mais j'ai encore la funky-démarche (mes épaules marquent la mesure, je dégaine des clins d'œil ravageurs, j’ai le groove... ne manquent plus que les costards a la "Arnold et Willy" et je peux intégrer le Band de Maceo Parker.)

Prochain rendez vous du Festival de Jazz : le dimanche 5 juillet avec John Butler (cliquez sur JBT a gauche) qui commence à jouer a Montréal depuis peu de temps (les puristes diront que c'est pas vraiment jazz, et je leur répondrais... m'en fout, j'irai le voir quand même !… depuis que j'attends de le croiser !!) et le dimanche 12 Juillet pour la clôture ou Ben Harper nous électrisera de sa guitare slide... le tout quasiment sous mes fenêtres...
J'adore mon nouveau quartier