samedi 23 mai 2009

Lost in Translation (aaahhh Scarlett Johanson !!!)

J’ai sauté le pas.
Ca y’est j’ai commence à prendre des cours de japonais !!!
Jusque la, je ne disposais que des méthodes d’apprentissage que m’avaient offert mes amis et des quelques mots que l’on apprend en faisant de l’aïkido :
Aie ! Non pas la ! Re-Aie ! Ah tu fais ca comme ca, toi ? Aie ! Mais euh…
Bref rien de vraiment structuré et surtout rien de vraiment utilisable a moins d’avoir déjà franchi quelques barrières sociales…

De plus, j’avoue ne pas avoir été un élève très assidu.
20 fois, j’avais pris les bouquins, commencé à lire la première leçon (« bonjour, je m’appelle xx, voici mon épouse ») et 20 fois, je m’étais laissé perturber.
20 fois, j’ai lu la leçon 1…
20 fois, j’ai appris à présenter mon hypothétique femme (je changeais de prénom a chaque fois… en évitant Priscilla et Kimberley, faut pas exagérer, non plus).
20 fois, je me suis laisse distraire par le décalage entre la leçon et la situation : Quelle femme ? Comment s’appellerait-elle ? A quoi ressemblerait-elle ? Pourquoi devrais-je la présenter? Pourquoi en japonais ??? Et surtout, est-ce que si j’avais une femme, j’apprendrais le japonais ???
Bref, 20 fois, assaillit par ces questions, j’ai refermé le bouquin et ouvert un magazine…

Mais aujourd’hui c’est un peu différent, la motivation n’est pas la même.
Au printemps 2010, si tout va bien, je serai au Japon pour deux semaines. Or si la première fois j’étais accompagne d’une « interprète », cette fois-ci, ce ne sera pas le cas. Outre le fait qu’il est tout de même plus courtois de parler quelques mots dans la langue de mes hôtes, il est tout aussi nécessaire voire indispensable, vu mon sens de l’orientation légendaire, de pouvoir demander ma route dans la langue du coin.
Il fallait donc que je trouve le moyen d’apprendre des rudiments de la langue de … (ben euh Molière c’est pour le Français, Shakespeare c’est pour l’Anglais… c’est qui le Molière nippon ????)… la langue de, ben euh… Pikachu ? (pris en flagrant délit d’inculture, c’est moche).

Par hasard, sur Internet, je suis tombe sur l’annonce d’une jeune étudiante donnant des cours de japonais. Apres quelques échanges de mails, nous fixons notre premier rendez-vous.

La, je profite de la situation pour raconter une blague pas drôle (enfin, hilarante pour moi, comme d’habitude mais qui m’a valu quelques grand moments de solitude) :
Un jeune étudiant fauche (pléonasme) cherche à se perfectionner en anglais. Il tombe sur une annonce alléchante « cours d’anglais, 5 euros de l’heure ».
5 euros, c’est pas beaucoup et notre étudiant décide de se rendre le soir même a l’adresse indiquée, une espèce de studio au dessus d’un bar louche, dans une ruelle étroite et mal éclairée (z’avez peur la, non ?). Il frappe a la porte et demande timidement « Euh, bonjour, les cours d’anglais a 5 euros, c’est bien ici ? » et une voix lui répond de l’autre cote de la porte « If, If, Between !!!»



Oui je sais…

Bon…

Rassuré par l’origine japonaise de mon futur professeur, je me suis rendu a notre premier rendez vous.

Pour nous reconnaitre nous avions échangé des descriptions assez précises.
Elle : « Je suis une petite japonaise »
Moi : « Je suis français et je ne parle pas (encore) japonais. »
Inratable, j’vous dis !!

Apres être passé pour un pervers auprès de toutes les jeunes asiatiques de l’université Concordia, je tente une dernière fois, et bingo ! C’était elle !! Je le savais !! Il faut dire que nos descriptions étaient particulièrement justes !!!

Et c’est ainsi que depuis maintenant quelques semaines, je prends des cours de conversation en japonais par l’entremise d’un jeune étudiante avec qui je communique… en anglais.
Pas simple, n’est ce pas ? Entre mon niveau d’anglais (presque au niveau de mon allemand, c’est vous dire), mon accent français, son accent japonais a elle, plus toutes les imprécisions qui peuvent arriver au fur et a mesure de la traduction, je vous laisse imaginer le résultat. Le temps que je donne la réponse, elle a déjà oublié la question…

Mais elle est très patiente, et je commence enfin à pouvoir dire autre chose que « Bonjour, je suis Philippe, voici ma femme ».

La grande séduction

Si j’emprunte le titre de ce film québécois très sympa (un « Bienvenu chez les ch’tits » avant l’heure), c’est juste pour introduire l’article auquel vraisemblablement tous les bloggeurs français ont pensé quand ils ont débarqué au Québec.
Une des premières préoccupations qui vient a l’esprit des français avec qui je correspond est liée à l’accent québécois et aux expressions locales.

Evidement on a tous dans l’oreille l’accent de tous les chanteurs roucoulophoniques que Montréal exporte en France depuis quelques années (Céline en tête, mais aussi Isabelle Boulay, Natacha Saint Pierre, non elle, elle est jolie…. Garou, etc… je mets a part nos amis les Cow-boys fringants, qui ont un accent mais qu’on ne voit jamais a la téloche, or, comme dirait Desproges « un chanteur qui ferme sa gueule ne peut a être tout a fait mauvais »).

Que disais-je avant d’être interrompu par moi-même ? Ah oui, ne venant pas directement de France, et étant passé par la case teutonne avant, j’avoue que l’accent québécois ne me prête pas trop à sourire. C’est même une chance inestimable d’être a l’étranger et d’entendre parler français. J’avoue même être capté par toutes les conversations que j’entends autour de moi (conséquence directe de mon dernier sevrage pendant que j'étais a Brême).

De plus je ne perds pas de vue, que celui qui a un accent icitte, ben, c’est moué !!!

Là où j’accroche c’est les expressions. La tournure la plus bizarre que j’ai rencontré, ce n’est pas « Tabernacle », ce n’est pas « Ostie », ce n’est pas « Criss » ou « Calice », en fait ce ne sont pas les injures qu’on connaît tous en France. Non, la tournure que je préfère, en fait c’est « la question en tu», la « tu-question », en quelque sorte.
A Montréal, on ne demande pas si c’est loin, on demande « c’est tu loin ? », on ne demande pas si c’est Ok, on demande « C’est tu correc’ ? ».
« Tu peux dormir ? » ne récoltera pas de réponse mais le « Tu peux tu dormir ? », oui !
Le plus fou c’est que ca se conjugue pas !!! « Peut-elle venir ? », se traduit en « Elle peut tu venir ? »
D’où ca vient ??? Je ne sais pas…

Quand cela se double avec le vocabulaire local, c’est dévastateur :
“T’as tu mis l’canard sur l’poêle?” Et ben ca, j’vous le dis, c’est « As tu mis la bouilloire sur le feu »
Je vous laisse deviner ma perplexité quand j’ai entendu parler du bar « les foufounes électriques » (les foufounes étant les fesses), des chums (pouvant être à la fois le petit copain mais aussi simplement un pote, sauf au Village ou c’est souvent les deux en même temps), et des préservatifs dans les yaourts (en fait il s’agissait de conservateurs).

Nouveau pays, nouvelle langue…
Même si cela reste le français, si je veux me faire comprendre, il faudra bien que je québécoise mon français...

Sur ce, je vous dis a bientôt et on lôche pô !

vendredi 15 mai 2009

Cuisine et dépendances

En surfant sur Internet, je suis tombé sur un atelier de cuisine dans le vieux Montréal. Je précise « atelier » parce que nombreux sont les cours de cuisine ou le stagiaire ne fait que regarder le chef faire une recette qu’il a déjà fait cent fois (bref tout le monde s’ennui et le cote messe, tres peu pour moi).
Mais cet atelier est différent. Les élèves mettent réellement la main à la pate, sous la direction du chef.
Arrivé dans le vieux Montréal, je pousse la porte de « Ateliers et Saveurs ».
Un des associe (un français) me souhaite la bienvenue et m’explique le fonctionnement des lieux : des cours réguliers sont dispensés ici en cuisine, en cocktail et en œnologie.
Il arrive même que des soirées cocktail-dating y soient organisées… je vois votre œil qui frise… mais, on se calme, ce n’était pas le sujet du jour…

Nous faisons la connaissance du chef. Il est québécois, a déjà travaillé dans quelques restos de la ville mais aussi dans l’ouest du pays ainsi qu’en France.

Au programme de ce premier cours, trois recettes autour du canard:
Tartare de canard au poivre de Sichuan (le moelleux du tartare avec le craquant du poivre !!!)
Magret de canard laque au miel et au vin rouge (plus classique)
Ravioles de confit de canard sauce crémée aux morilles (aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh)

Les élèves à cette session étant peu nombreux (5), nous avons pu passer chacun sur toutes les recettes. Et nous avons été particulièrement exceptionnels, je dois dire…
Le magret fut tres bon, le tartare une merveille, les ravioles particulièrement addictives.
Car tout l’attrait du cours, outre d’apprendre les recettes, c’est de pouvoir les déguster à la fin du cours, accompagnées d’un verre de vin choisi par l’équipe de l’atelier. C’est l’occasion rêvée de faire connaissance avec les membres du groupe, une fois la leçon achevée.

La première expérience était si concluante que j`y suis retourné quelques semaines plus tard.
Le thème cette fois ci était (non, je vous vois venir, toujours pas le cocktail-dating !!!) : les Tapas chic.
Alors, la, oubliez tout ce que vous croyez connaître sur les Tapas ! Il s’agissait là de Tapas chics :
Tartare de canard (encore lui) a l`huile de truffe blanche (un peu trop assaisonné de moutarde et de Tabasco, étouffant, hélas la truffe, frustrant)
Ceviché de pétoncle (un pur bonheur, des pétoncles émincées marinées dans un jus de citron vert)
Gaspacho Caesar`s style (comprenez « avec Vodka »… je dirais, désinhibant)
Mini brie panés au miel et raisin avec chips de Prosciutto (une merveille)
Sucette (on dit suçon ici) au parmesan et graine de sésame noir (facile a faire et très impressionnant).

Encore une fois, nous fûmes des élèves très doués !!!

La dégustation de nos œuvres s’est accompagnée là encore par la découverte de deux vins chiliens (un blanc aux saveurs de pamplemousse et un rouge au nez aussi solide qu’un corbières mais plus souple et léger en bouche, juste ce qu’il fallait pour délier les langues).
Les Tapas et les vins aidant, nous sommes restes la, pendant prés d’une heure après la clôture du cours à déguster nos merveilles et a bavarder… un très bon moment !!!

L’atelier propose également un cours plus long que les autres pendant lequel les élèves et le chef se retrouvent au marché, font les courses (bonnes adresses en perspectives) et reviennent en salle pour préparer les plats avec les éléments achetés juste avant. Tentant, non ?

Je ne manquerais pas de vous raconter la suite de mes exploits culinaires…

lundi 11 mai 2009

Kung-fu Panda

Pour compléter un peu l’aïkido que je pratique a Montréal, et poursuivant les pistes que m’a donné un de mes professeurs de France, je me suis inscrit également a un cours de kung-fu.
Je vous arrête tout de suite. Pas un de ces kung-fu où on pousse des petits cris aigus en se grattant l’oreille avec la papatte arrière, pas non plus un de ces kung-fu ou on saute comme un cabri (vous me voyez en cabris ???)… non, un kung-fu... interne.
Et la, vous me regardez avec des yeux bizarres… c’est quoi du kung-fu interne ??? Le foie qui se bat avec le pancréas ??? Non ca, c’est juste le lendemain des fêtes de Noel… (« Hépatoum, c’est épatant !!! »).
Le Kung-fu interne (enfin, le Pakua, puisque c’est principalement de cela dont il s’agit), désigne tout ce qui n’est pas… externe ! (Bingo !).
Pour caricaturer (mes connaissances ne me permettent que ca, mais je peux vous donner l’adresse de quelqu’un qui vous expliquera ca plus sérieusement que moi), je dirais que l’externe privilégie la force musculaire, le rapport (en opposition) de force entre deux partenaires. L’interne mise plutôt sur l’action globale du corps et le croisement des lignes de force… (ahah, c’est pas vraiment plus clair, n’est ce pas ?! Tant pis pour vous, z’aviez qu’a pas poser la question !)
Quant au Pakua, il se distingue par ses techniques circulaire (la marche en cercle notamment) et ses formes s’inspirant des animaux (tel le mouton a poil laineux… a poil les nœuds ! a poil les nœuds ! Pardon)

Apres enquête sur Internet, je me suis rendu donc dans un club d’interne (Youtube est ton ami) pour voir un peu comment le cours s’articulait. Une conversation avec le professeur et me voila oriente vers le Pakua (Le Hsing-hi, le Pakua et le Taichi forme Chen y sont enseignes) car me dit il en anglais dans le texte « Tu as les épaules dans les hanches ».
Sourire intérieur et pensée profonde pour ma mère qui a priori a du mal assembler des trucs chez moi (mais comment la blâmer, c’était la seule fois qu’elle faisait un garçon !)
« Les épaules dans les hanches » voudrait dire qu’avoir un centre « dense » (visez l’euphémisme) est un atout dans les formes de Pakua et de Xing Yi (mais moins pour le Taichi, si j’en crois le prof).

Donc me voila lance dans l’étude conjointe du Pakua et de l’Aïkido.

Lors de mon premiers cours de Pakua, on m’a appris à marcher. Je suis comme vous, je pensais bien savoir marcher (j’avais même fait mon service militaire ou j’avais pu valider mes acquis auprès d’élite en la matière). Mais en Pakua, ca n’a rien à voir !!! Quand on ne marche pas en cercle (ce qui ne veut pas dire qu’on tourne en rond), on arpente la longueur de la salle, le poids du corps sur l’arrière en marchant sur la pointe des pieds (je vous laisse imaginer).
Ce qui choque le plus, c’est le bordel ambiant qui règne dans le cours… le maitre des lieux donne des consignes de travail puis regagne son bureau… quelques minutes après, il revient, réoriente le cours et repart… Bizarre, la méthode « Demerden Sie sich » version chinoise…

Ultimate Warrior

Ca y’est je me suis inscrit dans un dojo d’aïkido !!!
Juste une semaine apres mon arrivée.
Il faut dire que j’avais fait mon choix avant même de quitter Toulouse. Il y avait plusieurs indices qui m’avaient mis la puce à l’oreille.
Le premier était une série de vidéos sur Youtube ou le professeur et les élèves montraient les trucs les plus intéressants que j’ai vu sur les résultats googleiens « aikido+montreal » : pas de bucheronnage intempestif, un aïkido souple et a l’écoute…
Le deuxième indice était un argument de poids. J’avais appris fortuitement qu’Endo Sensei venait à Montréal en Avril et que le dojo qui l’accueillait était précisément celui que j’avais repéré…. Ni une ni deux, ca serait mon dojo de prédilection !
A ce stade, il est important de faire une parenthèse. Pour les non aïkidokas et ceux a qui je n’aurais pas bassine les oreilles avec ca, Endo Sensei est le professeur japonais auquel j’ai rendu visite chez lui au Japon en mai 2005. C’est une rencontre que j’ai fait à Toulouse, par l’entremise de mon professeur d’aïkido toulousain qui l’invite tous les ans dans la ville rose. Et c’est le professeur que je suis allé voir lorsqu’il passait a Cologne en juin 2008.
Comment vous dire ? Endo, c’est un chat, un chat qui jouera avec une souris tant que la souris bougera… Que la souris ne bouge plus et le chat tournera le dos et s’en ira… Endo Sensei fait des trucs extraordinaires… Son aïkido est précis, généreux, éloquent… Bref, j’suis fan, vous l’aurez compris. Si vous cherchez bien je vous ai mis quelques liens vers des vidéos de ce que peut faire cet homme la (spéciale dédicace a Julie, non, tu ne le verras pas casser des briques avec ses fesses… en tout cas pas sur Youtube, espèce de cinglée !)

Revenons au dojo de Montréal : Le Shoshin Aikido (l’esprit du débutant). L’ambiance du dojo est sympa, le professeur est jeune et dynamique, très fortement marqué par Christian Tissier (pour ceux qui ne connaissent pas, tapez « aïkido Tissier » sur Youtube et vous verrez). Ca me ramène quelques années en arrière car c’est avec ces formes que j’ai commencé le chemin. Donc, j’essaie de faire de mon mieux pour rentrer dans le moule, tout en sortant un peu du cadre des que je peux, pour dissiper un peu mes petits camarades aikidokas et jeter un peu le trouble dans leurs esprits.
L’ennui est que pour le moment, le club débute et peu d’élèves sont la… espérons que le dojo se développe et que mes partenaires se diversifient…

dimanche 10 mai 2009

Collision

Si j’emprunte le titre de ce film que j’aime énormément, c’est pour essayer d’illustrer la confrontation inévitable des cultures et des préjugés qui explosent quand un étranger arrive dans une nouvelle ville.

Il faut savoir, ca saute pas aux yeux tout de suite que lorsque vous devez faire partir du courrier a Montréal, il est inutile de chercher un bureau de poste.
Un réseau de poste « caché » quadrille la ville. J’ai trouve le mien (le plus proche de mon appart’, mais sait on si c’est le plus près, vu qu’ils sont cachés) au Pharmaprix.
Oui, comme son nom l’indique, le Pharmaprix ressemble a une parapharmacie avec ses vitamines, ses dentifrices etc … mais c’était sans compter le cote pratique des québécois, au Pharmaprix, vous pouvez trouver de la nourriture (pas forcement diététique d’ailleurs), des magazines (féminins en particulier, les magazines masculin n’étant pas assez sains pour être vendu dans un tel endroit ?!?!), un labo photo et bien entendu… un bureau de poste.
Pour un esprit français, ca peut être le bordel, mais pour avoir eu besoin de toutes ces ressources au même moment, j’avoue que j’ai adopte le concept de tout trouver au même endroit.

Circulation : en bon français bourre de préjugés (tiens en voila un autre, celui-là c’est cadeau !), j’étais persuade que nous étions les champions de l’interprétation personnelle de la sécurité routière… Même si j’avais déjà eu l’expérience avec des allemands au volant et si j’avais du reconnaître qu’ils avaient une approche, comment dire, assez sportive de la conduite.
Et bien ici, a Montréal, je ne suis pas dépaysé… ca klaxonne quand on n’est pas assez prompt au feu rouge, ca se double a droite sur les autoroutes, ca slalome dans les bouchons… tout ca montre finalement que le comportement des automobilistes confine a l’universel (dit-il avec un sens consommé du lieu commun)

Encore que…
Un truc qui ne marcherait jamais en France, le carrefour a 4 Stops. J’explique. Il est très courant ici a Montréal de déboucher sur un carrefour ou les 4 voies sont ornées d’un panneau Arrêt (en français et pas STOP, de grâce). Lorsque 4 voitures arrivent ensemble, que faire ? Et bien la, les Montréalais misent sur la civilité des automobilistes. Le premier arrivéé sur l’intersection sera le premier a démarrer, qu’il vienne de gauche, de droite, d’une petite voie ou d’une grande artère… Je n’ose pas imaginer ce système en France…

dimanche 3 mai 2009

Gorilles dans la brume


Muhmmmm…
J’ouvre un œil. Eh ?! C’est pas mon lit ! Ah, ben c’est pas chez moi non plus…
Ca y’est je me souviens… Je suis a Montréal, arrivé hier soir.
Nous sommes Mardi 17 février.
Apres une douche, petite visite au Dépanneur du quartier (épicier du coin) pour trouver de quoi prendre le p'tit dej (je voulais dire « le déjeuner » en fait, ici a Montréal, car le « petit-déjeuner »n’existe pas, on déjeune, on dine a midi et on soupe le soir): résultat de la junkfood a gogo et me voila devant des tranches de biscuit aux bleuets (aux myrtilles) a faire réchauffer… au grille pain, comme il se doit... enfin ca ira avec le caf... oh ? ah ben non c'est pas du café, ca a la couleur du café, ca sort de la cafetière mais ca a pas d'odeur et pas de gout... une tisane peut être… petit tour sur l’emballage... a ben si a priori c'est du café... M'enfin...
Et hop un petit tour dans l’appart…

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