mercredi 27 janvier 2010

Out of time

Bonne année !!

Oui je sais c'est un peu tard...
Mais primo, c'est pas une raison pour être désagréable, secundo, je me devais tout d'abord de finir de vous raconter la venue des filles et tertio.... j'en ai pas… mais sachez que je n'aurais pas hésité une seconde à l'écrire si j'en avais eu un !!!

J'espère de tout mon cœur que votre année 2009 c'est bien passée.
Vraiment.
Je suis sincère.
Partant du principe que les gens qui me lisent font partie en très grande majorité des gens que j'estime, et que les gens qui m'insupportent ne lisent pas le blog (faudrait être tordu pour ne pas m'apprécier et lire mon blog, non ?)

Bienvenue dans l’année 2010, année du Tigre selon l’horoscope chinois.
Mon signe si j’en crois les tablettes…
Je ne sais pas si je dois davantage me réjouir d’être une chèvre dans l’horoscope occidental que d’être le résultat d’un adultère entre un lion et un zèbre pour les chinois…

Ah ! Le tigre… comme disait mon premier professeur d’aïkido « soyez comme le tigre, souple comme le chat et fort comme le taureau, mais surtout n’inversez pas !!!!! ».
J’aurais du l’écouter plus attentivement.

Revenons donc à 2010.
Cette année ne me verra pas trop en France, hélas
Hélas pour vous, j'veux dire.
Je conçois assez facilement de me passer de vous mais, j'éprouve pas mal de difficulté à mesurer toute l'incommensurabilité de votre détresse à ne pas me revoir, moi, homme a l'intelligence subtile, au charme envoutant, à la démarche féline de grand fauve indomptable et à la beauté énigmatique... (Ne rayez pas la mention inutile, il n'y en a pas).
A la réflexion, il n'y a bien que ces derniers mots qui soit justes "beauté énigmatique", même moi, encore aujourd'hui, je me demande...
Remercions la Nature d'avoir fait des jolies filles avec des gouts bizarres !!! Et pour les jolies filles qui me préféreraient Jude Law ou George Clooney, heureusement pour moi, il y a la lumière tamisée et l'alcool !!!

Cette année donc, peu de voyage en France (surement en Octobre pour un long We), car c'est en mai prochain que je pars au Japon !!
Ce séjour de quelques jours seulement sera sans aucun doute un des moments clefs de l'année.
Je suis à la fois assez impatient et terriblement navré de me soustraire au mariage d’un de mes potes. Cela ajoutera une petite saveur amère à ce voyage que je souhaite faire depuis 4 ans maintenant (mon premier voyage au Japon date de 2005).

2010…
Janvier…
Vous avez pris des résolutions, vous ?
Elle est bizarre cette coutume, non ?… comment commencer l’année en se rajoutant de la pression sur les épaules. Ca oblige en fait à souligner un de nos défauts récurrents et à l’élever comme priorité de l’année… Nous pourrions nous contenter de s’attacher au positif, bah non, il faut se torturer avec nos petits travers (se ronger les ongles, fumer, abandonner les aveugles en plein milieu d’un carrefour, tenter de « petit-poucetiser » ses enfants dans la forêt et j’en passe des moins drôles !).
Je discutais avec une copine il y a quelques jours au sujet des résolutions et lorsque lui ai dit que j’allais apprendre à m’ouvrir a mes congénères et à davantage dire « oui » (j’avoue, je cherchais à plaire), elle en a profité pour me demander de l’argent ! Quelle leçon !

Allez, pour 2010, je m’engage à ne pas changer d’un cheveu (de plus en plus poivre et sel chez moi maintenant), histoire de ne pas perturber vos repères ! Que ne faut-il pas faire !

dimanche 24 janvier 2010

Cuisine Americaine

Dernier épisode consacré a la visite des filles.

Il faut dire que pendant cette semaine là, nous n'avons pas fait que gambader dans la verdure canadienne!!!
Non, nous avons fait aussi quelques expériences culinaires.

Première contact avec la gastronomie québécoise : La Paryse.
Je resitue la scène : on est samedi, je me suis débattu avec le ménage dans l’appart toute la journée, j’ai fait une pause pour aller remplir mon frigo, préparé une daube et je suis parti a l’aéroport où j’ai récupéré les filles (ménage, courses, cuisine et accueil a l’aéroport… la vache, une vraie Desperate Houswife !!!!! Et encore j’ai pas eu le temps de m’épiler !!!)
Apres un petit tour dans l'appart, nous voila partis faire une petite ballade dans Montréal by night: la rue Sainte Catherine et ses magasins, les Foufounes électriques (pas de panique c'est juste un bar underground... et au passage, les foufounes sont les fesses au Québec, espèce de pervers !), la rue Saint Denis, etc.
Et heureusement que le trafic couvrait les gargouillis de mon ventre affamé ! Les filles, elle, completement à l’ouest coté horloge biologique, avaient passé les dernières 7h dans un avion à manger et a dormir.
Dans un stratagème aussi brillant que diabolique, nous tombons sur la Paryse "par hasard" en revenant chez moi...
Qu'est ce que "La Paryse" ?
Et bien la "Paryse" si j'en crois mes papilles et la majorité des guides gastronomiques de Montréal, est une des meilleures adresses de la ville pour les burgers.
Alors, j'entends déjà d'ici vos cris d'orfraies, scandalisés a l'idée que j'emmène des filles manger un burger.
Eh ? On se calme !
D'abord, ma daube (au vin rouge argentin, un pur bonheur !) était toujours en train de mijoter et puis ensuite, n’oubliez pas que ce n'était pas un rendez vous galant !! (deux filles, je vous le rappelle).

Assis a table après 5 petites minutes d'attente (pour la Paryse, c'est une performance), nous voila en train de commander nos burger : un régulier bacon, un régulier sans bacon et un végétarien au bleu, pomme et noix.
La, gros éclat de surprise d'une des filles qui pétrifie la serveuse et nous propulse en tête des attractions pour les tables environnantes.
Les burgers arrivent et là commence la lutte...
Peu de gens savent que si je fais de l'aïkido depuis plus d'une dizaine d'années, je suis complètement démuni devant un burger qui fait absolument ce qu'il veut avec moi...
Même le petit bout de bois censé m'aider à tenir le tout ensemble, ne m'est d'aucune utilité... je me débats avec mon plat qui s'ouvre de partout et qui finit par répandre tout son contenu dans mon assiette façon mécano "refait ton burger toi même"... et je ne parle pas de la tranche de bacon qui pendouille hors de ma bouche comme une deuxième langue !!!
Non, il est honnête de reconnaitre que me voir manger un burger n'est absolument pas glamour !
Un grand merci aux filles pour leur clémence a mon égard…

Deuxième expérience culinaire: La Poutine !
Ben oui, impossible de passer a cote de la Poutine a Montréal !!!
Deux jours après leur arrivée (et le lendemain de l’effroyable mascoticide) , nous voila parti a la Banquise, haut lieu de la spécialité québécoise (avec 25 Poutines a la carte).
Qu'est ce que la Poutine, me direz vous ?
La Poutine est le remède universel contre la gueule de bois dit-on...
Une soirée a 3g ? Pas de problème, une Poutine et hop ! Dégrisement immédiat !!!
La poutine basique est constituée de frites, de fromage en grain (qui quand il est cru, porte le surnom de fromage qui fait "skouitch-skouitch") et de sauce brune (dont il est préférable de ne pas savoir comment elle est faite) qui fait fondre le fromage et donne la touche finale a l'ensemble...
Ajouter a cela au choix, des oignons des poivrons, de la viande, du fromage bleu type roquefort et vous pourrez décliner la Poutine a l'infini
On se fraye un chemin au travers du menu et on finit par commander nos plats.
Petite tentation d’accompagner cette bombe calorique par un p’tit cocktail de légumes (« un cocktail de légumes»… faut vraiment que je remette la main sur mes testicules moi… hum, enfin, façon de parler…)
Mais je cède et compte sur les bulles de Coke pour m’aider à digérer tout ca…
L'épreuve terminée... nous redescendons Saint Laurent, le souffle un peu court... mais heureux d'être dans le bon sens de la pente...


Troisième et avant dernière expérience : le poulet coco...
A proprement parler, il ne s’agit pas d’une expérience particulière, il faut bien le reconnaître, mais c’est plutôt un concours de circonstance un peu bizarre…
Le lendemain de la Poutine, les filles ont décidé de passer la journée à Québec.
Je décide quant a moi de les accueillir avec un poulet coco, ce qui en soit était une bonne idée si ce n'est qu'une fois avoir fait revenir les oignons, l'ail et le gingembre frais, après avoir fait dorer le poulet et ajoute la première boite de lait de coco... je m'aperçois que je vais manquer de lait de coco…
Urgence !!!Allo Jack Bauer ?! Il est 20h00, je fais un poulet coco sans coco… et les filles vont arriver…
Un seul endroit où trouver du lait de coco a cette heure tardive (a peu prés 2h après l'heure du repas ici au Québec) : direction, Chinatown (fort heureusement a 15 minutes de marche de chez moi).
Je descends rapidement le Boulevard Saint Laurent quand je un mec s’approche de moi.
"Psssst, tu cherches quelque chose?"
"Ben euh ouais"
"Du pot, du hash ?"
"Ah ben non en fait, du lait de coco... (Regard interrogatif de mon interlocuteur) Ouais, je sais... mais merci quand même !"
"Degage !"
"Ok !"

Ce soir là, j'ai faillit faire un space-coco-poulet. Un truc, a mon avis, assez dégueux mais très relaxant !
Arrivé au dernier dépanneur ouvert de Chinatown, je pousse la porte et me téléporte a des milliers de kilomètre de Montréal... Je suis incapable de lire la moindre étiquette... tout est écrit en mandarin.
Même les photos ne sont pas suffisamment nettes pour me faire comprendre ce que vois!!
Extrait du dialogue surréaliste dans le magasin ce soir la :
Moi : "-Bonsoir, je cherche du lait de coco ;"
"-..."
"- euh, coconut milk?"
"- Milk?"
"- No, coconut"
"- Coconut?"
"- Yes, but milk"
"- coconut milk?"
"- yes, coconut milk'
"- Je parle français si vous préférez"
"- ah ben ouais, ca va faciliter les choses"
"- ici"
"- merci"
"- Bienvenu"
"- Pardon ?... ouais bref, merci, au revoir"
"-bonjour"
« - aaarrrrrgggghhhhh »

La tête en vrac, je ressors de la et je remonte Saint Laurent, je recroise les deux types qui cette fois ci ne s’approche même plus de moi.
Lorsque je rentre a l'appart, les filles sont déjà la... extenuées par leur voyage a Québec… Le poulet coco qui est revenu de loin est accueilli chaleureusement…

Dernière expérience : Le pied de cochon.
Je suis incapable d'aller au resto seul... je peux aller au ciné seul, au théâtre seul, au concert seul, mais faire un resto seul, je ne peux pas ! Le resto c'est un truc qui se partage !!
Or les toulousains qui lisent ce blog savent que je suis un fou du resto "Les copains d'abord". Et je cherche désespérément à retrouver ici a Mtl un resto qui pourrait rassasier ma faim de foie gras, de souris d'agneau confite, de magret de canard, de cote de veau aux petits légumes..... Mais j'arrête la, je m'énerve tout seul.
Et quelle fut ma joie de découvrir le resto "au pied de cochon" ou précisément je peux retrouver un peu ce que j'aimais a Tlse (sans l'accueil de M'sieur Sébastien tout de même).

Donc, me voila tout content d'emmener mes deux drôles de dames dans ce resto. A peine attablés, une sorte de phénomène bizarre se produit… alors que j’essaie de distraire mes deux invitées, je m’aperçois que tout ce que je peux leur dire leur passe a 1000 pieds au dessus… On dirait que l’attention de mes eux amazones est complètement happée par quelque chose de complètement extérieur à la table : le serveur du resto.
Un mec hirsute et mal rasé, s’approche, se penche vers nous et je vois Mascotte Psycho et Squirrel Killer rougir, bredouiller et se cacher derrière leur menu !!!

La terreur du Mont Tremblant et la fille qui allait tout de même défié un ours pour une photo se sont transformées en deux ados rougissantes… Incroyable !

J’explique au serveur que manifestement, nous allons devoir prendre quelques minutes de plus pour faire notre choix. Et le serveur repart avec une lenteur calculée dévoré du regard par mes deux amazones, regard qui se fixe plus particulièrement sur le bas du dos du bellâtre.

Comment vous dire ma détresse a ce moment la ???
Vous allez me dire que je suis jaloux… et ben ouais ! Je sais que c’est difficile a croire mais il ne m’est jamais arrivé de captiver a ce point l’attention de deux filles juste en leur demandant ce qu’elles désirent…
Mal rasé, décoiffé et moulé dans un Lewis, je passe pour un magasinier de chez Ikea !
Quoi qu’il en soit ce fut une belle soirée et une belle semaine en charmante compagnie.
Là s’arrêtent les articles sur la venue des filles. La première j’ose espérer.

mardi 5 janvier 2010

Les randonneurs (suite)

Voici la suite de mes aventures avec « Squirrel killer » et « Mascot Psycho » de passage a Montréal.

Lorsque les filles m’ont dit « On a trouvé un super plan pour notre dernière ballade ensemble !!», j’aurais franchement du me méfier…

Je ne suis plus le même homme depuis…
Aujourd’hui, je peux dire que j’ai enfin vu la Nature sauvage et indomptée, impitoyable et dangereuse. Je l'ai fixée droit dans les yeux et… elle a bavé sur ma voiture !

Je m’explique.
Notre deuxième immersion dans la verdure québécoise s’est faite au Parc Omega Outaouais. Vous devez savoir que le Parc Omega est un parc safari.
Mais pas un parc safari comme il y a en France où on s'esquinte les yeux pour voir au loin un buisson bouger pensant, a tout hasard, que derrière ce buisson qui bouge, il y a un animal sauvage... (Notez que ca c’est la version pour les enfants… car tout le monde sait ici qu’en France il existe des parcs ou les buissons bougent sans qu’il y ait des animaux sauvages tapis derrière mais simplement des personnes en pleine détresse sentimentale et d’autre qui, comme dirait Brassens, leur font la courte échelle pour monter au 7eme ciel).

Apres 45 minutes de voiture, a l’entrée du parc une jeune femme nous tend la carte de notre parcours : nous devrons traverser les territoires des wapitis, des sangliers, des orignaux, des bisons, des bouquetins, des loups et des ours ! Tout cela vivant en liberté ou en semi-liberté !

Dans un effort colossal, j’esquisse un sourire (crispé) aux filles tout en imaginant déjà un bison retourner ma voiture.

J’enclenche la première et nous voila parti.

Pendant les quelques premiers mètres mon cerveau dopé a l’adrénaline élabore un raisonnement qui sur le coup me parait cohérent : entre tous les animaux dans le parc a ce moment précis, la chose la plus curieuse que les autres animaux peuvent voir, c’est tout de même … ces trois humains dans une voiture, non ? Or j’imagine que les bestioles se tiendront à l’ écart en respectant la distance sociale adéquate quand on se rencontre pour la première fois…

Je me trompais.

Imaginez qu’à l'entrée du Parc, le visiteur lambda est invite à acheter des sacs remplis de carottes.
Imaginez maintenant que depuis que le parc existe, les bestioles ont compris qu'a chaque voiture qui passe sur la piste, une ou plusieurs carottes peuvent tomber de ces grosses boites de conserve d’humain...
Résultat, au bout de 15 m dans le parc, une horde de Wapitis vient s’agglutiner a ma voiture.
Et s’agglutiner est le bon terme vu que ma voiture est a ce moment la recouverte de 234 litres de bave de Wapiti…

Et je ne sais pas si vous savez ce que c’est que la bave de Wapiti… mais aujourd’hui encore, le gel de janvier n’arrive même pas à entamer les zones que ces grands cerfs ont enduites

Les filles ne savent plus comment réagir : ca fanfaronne en voyant les Wapitis avancer mais ca referme énergiquement les fenêtres en criant des qu’un de ces carottophages s’approchent de trop près…

En faisant bien gaffe de ne pas leur rouler sur les sabots, nous nous frayons tout de même un chemin (ce qui se traduit immédiatement par l’étalement uniforme d’une couche d’apprêt waterproof bio, parfum carotte).

A peine le troupeau passé, nous voila pris en chasse par une horde de sangliers (surement l’équipe qui nettoie les enjoliveurs de la voiture…)
Petite tentation de dégommer un ou deux marcassin d’un coup de portière, mais le regard de la maman ou d’une tante (je n’ai pas franchement essaye de connaître leur lien familial) m’en dissuade.

Et la, j’avoue avoir été tenté par dire a Mascotte Psycho que parmi ces animaux sauvages se cachait un mec déguisé avec un costume en peluche, histoire qu’elle nous ouvre la route…
Mais je renonce… je le regrette encore un peu aujourd’hui.

Au détour d’un virage, nous entrons dans la zone des Bisons…
Oui, la bête mythique des westerns… ce magnifique animal, incarnation de la force de la Nature Nord Américaine est la a quelques mètres de nous…
Un petit groupe broute paisiblement du foin sans prêter attention à notre présence…
Ouf !
Mais voila que la voiture juste devant nous freine.
Un de ces bestiaux est sur le chemin…
Forcement a ce moment, la concentration inhabituelle de voitures ne manque pas d’intriguer les potes de M’sieur le Bison qui quittent aussitôt leur mangeoire pour venir inspecter nos voitures de plus près…
Gloups !
Cela a été un des têtes à têtes les plus intenses que j’ai jamais eu… (Et je ne parle pas d’un face a face amoureux, je parle d’un rendez vous avec un truc qui en un coup de langue peut vous nettoyer la face et qui d’un coup de tête peut vous sécher pour la journée… ah ben si, a la réflexion, ca pourrait coller en fait!!)

Bref nous avions quitté les wapitis lécheurs et sangliers trottinant pour tomber nez à nez avec les Bisons curieux…
La vache ! On dirait des totems scouts !!!
Petit moment de nostalgie en repensant a ma période de scoutisme… Ca y’est, c’est passé !
Je vous rassure, je n’étais ni « Wapiti lécheur » ni « Bison curieux » !

Reprenons le fil de notre aventure pour arriver devant les seuls enclos du parc, ceux abritant les ours et les loups : la, a une dizaine de mètres une grosse masse noire avachie est en train de se taper une sieste monumentale…
Je ne peux pas croire que cette espèce de tas de poil soit un ours, celui-là même (ou son cousin) qui nous a fait rebrousser chemin une semaine auparavant au Mont Tremblant… Cette bête fauve capable d’arracher une tête d’un coup de patte n’est à l’évidence qu’une grosse peluche noirâtre plus occupée à roupiller qu’a étêter les passants…

A notre surprise, Squirrel Killer, rassurée par l’enclos, se met à interpeller la bête fauve… qui la snobe avec dédain.

Énervement de Squirrel Killer qui veut tout de même pouvoir prendre en photo autre chose que les fesses d’un grizzly, insiste pour essayer de stimuler un peu la bête.
C’est la que l’idée de la journée fuse : tout le monde sait que les ours sont attirés par les choses sucrées, et la, Squirrel Killer se retourne vers nous et nous demande « c’est comment déjà le cri du sucre ???»
On a beau être habitue, ca déstabilise…
Certes plusieurs fois, depuis que nous nous connaissons, Squirrel Killer nous avait paru un peu « bizarre »: « Moi, je ne mange pas les armoires » (Bremen, mai 2009), « c’est quoi le féminin de bois ??? » (Bremen, un peu plus tard).

Dans l’incapacité de répondre avec précision a cette question, et je l’avoue un peu décontenancés, Mascotte Psycho et moi-même décidons d’engager notre retour vers Mtl ou les filles devaient reprendre leur avion dans la soirée…