jeudi 6 janvier 2011

La révolte des machines

Comment ça, ça ne vous dit rien ??
Mais si cherchez bien...
Terminator III !!! Oui bon j'suis pas sûr du numéro, il faut dire que tout ce que j'ai retenu de la bande annonce, c'est que les producteurs avaient eu l'idée de génie de remplacer le vieillissant Schwarzy par une jeune bombinette blonde au volume mammaire ajustable (hélas il n'ont pas eu la même idée avec le dernier Indiana Jones).

Donc, la révolution des machines...

Je vois à votre œil agar que vous vous creusez les neurones pour trouver un lien entre le premier article de l'année 2011 et le titre...
Allez, je vous soulage tout de suite de votre migraine, y'en a pas...
Aucun rapport !
Non, le premier article de l'année ne sera pas un article de vœux (toujours un peu cul-cul, il faut bien le dire).
Je ne vous souhaiterai donc pas une bonne année, et surtout pas une bonne sante ni même la paix sur la terre.
Mais je vais vous parler aujourd'hui d'un véritable exemple de drame humain.

Ah ben oui ! Vous, vous êtes heureux, vous venez de fêter la fin de l'Année a grand coup de champagne, et de toast au foie gras mais avez vous pensé une seconde aux misères qui touchent vos semblables ?
Alors comme il me tient a cœur (très hypocritement, je l'avoue) de vous sensibiliser a la détresse humaine, je ne résiste pas a l'envie de vous parler de cette québécoise, que nous ne nommerons pas ici, tout d'abord parce que j'ignore complètement son vrai nom et que surtout on s'en tape, cette femme, québécoise donc, qui, par désespoir envers la population mâle du pays (pourtant immense) avait décidé de confier ses transports amoureux aux bon soins d'une machine...
Oui, vous m'avez très bien compris.
Pas Terminator, bien évidemment mais un appareil plus rudimentaire s'appelant le Rabbit Vibe.
Il est important à ce stade de l'article de bien saisir la différence de fonction entre Totor et Rabbit machin. Si l'un est programmé dans l'unique but de sauver le monde d'un cataclysme nucléaire causé par des machines (si je me souviens bien, parce que dès que je pense au film j’ai l’image de la bombinette qui revient), l'autre est juste pensé pour s'agiter frénétiquement là où l'utilisatrice (ou l'utilisateur) aura l'idée saugrenue de le glisser (je vous laisse le soin d'associer la bonne fonction au bon robot... j'en connais qui vont plus regarder Schwarzy de la même façon).

Revenons à notre coquine...

Quelle infortune pour cette femme de constater que son cadeau de Noel sur lequel elle mettait beaucoup d'espoirs (et de frustrations) n'était finalement pas plus vaillant que les bucherons québécois qu'elle avait connu jusque la...

Le prometteur Rabbit Vibe avait un fâcheux dysfonctionnement... (Cela arrive à tout le monde dit-on, même aux machines, la preuve).

Le lapin-coquin Duracel ne fonctionnait que par intermittence. Je cite les propos de la cliente: ""Il fonctionne peu de temps, il s'arrête et doit être remis en fonction en exerçant des pressions répétées, ce qui fonctionne difficilement et parfois pas ».

Bref, il gigote un peu et s'endort tout de suite après...

Cela vous rappelle t'il quelque chose ?
Dans le mille, si je puis dire ! Les lectrices les plus perverses (n'ayez pas honte, j'aime avoir des lectrices perverses...) remarqueront qu'en fait le Lapin gigoteur est juste une copie un peu trop poussée du comportement masculin que l'outil en question est censé reproduire...
Et que par conséquent, la cliente est en fait victime d'une conséquence d'une imitation trop soignée...

Et la, je voudrais que tous les lecteurs du blog se lèvent (sauf peut être Jules) et se tournent vers leurs copines en bombant le torse et en leur disant "tu vois, même les machines ne valent pas mieux que nous !!!!"

Encore plus humiliant pour le clone mou de la tige de Schwarzy, son impuissance a été portée au tribunal...
La cliente n'ayant pas réussi a se faire échanger son jouet (bien que, je cite, "l’état actuel de l'appareil vibrateur manuel serait encore semblable à ce qu’il était au moment de l’achat et dans son emballage initial"), elle a saisi le juge... euh vu le contexte, je ne devrais pas employer des termes pareils... elle a pas "saisi" le juge, le pauvre homme... elle a juste attaqué le magasin en justice et a finalement été dédommagée des sommes engagées (les 118,50 $ qu’a coûté le lapin enchanté, 69 $ pour les frais juridiques et 9,83 $ en frais postaux).

La morale de cette histoire ?
Il vaut mieux avoir recours a des remèdes connus et éprouvés, mesdames...
Alors, prenez soin de votre lapin gigoteur géant qui sirote une bière en jogging devant le match de foot, vous pourriez être terriblement déçues par ces sordides imitations motorisées...
...
Mais surtout si vous connaissez des jeunes femmes sur le point de succomber au sex appeal (devrais-je dire « a pile » ?) de ces joujoux, mon téléphone est le 514-442-19(bip)(bip).

1 commentaire:

Baptiste a dit…

Tu veux effondrer le marché mondial des piles???
Honte à toi!