lundi 11 mai 2009

Kung-fu Panda

Pour compléter un peu l’aïkido que je pratique a Montréal, et poursuivant les pistes que m’a donné un de mes professeurs de France, je me suis inscrit également a un cours de kung-fu.
Je vous arrête tout de suite. Pas un de ces kung-fu où on pousse des petits cris aigus en se grattant l’oreille avec la papatte arrière, pas non plus un de ces kung-fu ou on saute comme un cabri (vous me voyez en cabris ???)… non, un kung-fu... interne.
Et la, vous me regardez avec des yeux bizarres… c’est quoi du kung-fu interne ??? Le foie qui se bat avec le pancréas ??? Non ca, c’est juste le lendemain des fêtes de Noel… (« Hépatoum, c’est épatant !!! »).
Le Kung-fu interne (enfin, le Pakua, puisque c’est principalement de cela dont il s’agit), désigne tout ce qui n’est pas… externe ! (Bingo !).
Pour caricaturer (mes connaissances ne me permettent que ca, mais je peux vous donner l’adresse de quelqu’un qui vous expliquera ca plus sérieusement que moi), je dirais que l’externe privilégie la force musculaire, le rapport (en opposition) de force entre deux partenaires. L’interne mise plutôt sur l’action globale du corps et le croisement des lignes de force… (ahah, c’est pas vraiment plus clair, n’est ce pas ?! Tant pis pour vous, z’aviez qu’a pas poser la question !)
Quant au Pakua, il se distingue par ses techniques circulaire (la marche en cercle notamment) et ses formes s’inspirant des animaux (tel le mouton a poil laineux… a poil les nœuds ! a poil les nœuds ! Pardon)

Apres enquête sur Internet, je me suis rendu donc dans un club d’interne (Youtube est ton ami) pour voir un peu comment le cours s’articulait. Une conversation avec le professeur et me voila oriente vers le Pakua (Le Hsing-hi, le Pakua et le Taichi forme Chen y sont enseignes) car me dit il en anglais dans le texte « Tu as les épaules dans les hanches ».
Sourire intérieur et pensée profonde pour ma mère qui a priori a du mal assembler des trucs chez moi (mais comment la blâmer, c’était la seule fois qu’elle faisait un garçon !)
« Les épaules dans les hanches » voudrait dire qu’avoir un centre « dense » (visez l’euphémisme) est un atout dans les formes de Pakua et de Xing Yi (mais moins pour le Taichi, si j’en crois le prof).

Donc me voila lance dans l’étude conjointe du Pakua et de l’Aïkido.

Lors de mon premiers cours de Pakua, on m’a appris à marcher. Je suis comme vous, je pensais bien savoir marcher (j’avais même fait mon service militaire ou j’avais pu valider mes acquis auprès d’élite en la matière). Mais en Pakua, ca n’a rien à voir !!! Quand on ne marche pas en cercle (ce qui ne veut pas dire qu’on tourne en rond), on arpente la longueur de la salle, le poids du corps sur l’arrière en marchant sur la pointe des pieds (je vous laisse imaginer).
Ce qui choque le plus, c’est le bordel ambiant qui règne dans le cours… le maitre des lieux donne des consignes de travail puis regagne son bureau… quelques minutes après, il revient, réoriente le cours et repart… Bizarre, la méthode « Demerden Sie sich » version chinoise…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

La vidéo !!!

(et voilà le premier commentaire...)

Camille a dit…

Ha mieux avec mon nom... Mais toujours, je veux la vidéo des gens qui marchent en rond pour trouver leur voie entre les épaules, les hanches et le centre qui danse (j'ai pas bien compris ce passage).

Greg a dit…

Ahhhh! Philoo
Est-ce que tu fais du Chikong :)))
Greg

Phil a dit…

"Lis sur mes levres... non je ne fais pas du Chikong."
:-))

Un pur moment entré dans la legende, petite pensee pour Vero...muhmmm, ca y'est, faut pas abuser tout de meme...