mercredi 2 septembre 2009

Into the Wild (ou presque)

Depuis que je suis arrive à Montréal et mis a part les deux stages d'aïkido que j'ai pu faire à Toronto, je ne suis jamais sorti de la ville.
L'occasion d'avoir ma sœur a mes cotes était trop belle: direction la Nature avec un grand "N"...
Authentique, sauvage, indomptable.
Ses lacs, ses forets, ses chalets, ses bucherons, ses ours (difficile de faire la différence entre les deux derniers)... bref tout ce qui fait le Québec dans mes petits yeux de français de la ville.

Sur les conseils d'une copine de boulot, nous choisissons notre destination, un petit havre de paix au bord d'un lac en lisière de foret ou nous pourrons canoter en totale communion de la nature.
Première étape, faire reconnaitre au GPS (invention qui a été faite pour moi), l'endroit ou nous voulons aller.
Pas moyen de trouver l'adresse...
"Mauvais signe" penseront les mauvais esprits.
Mais c'est sans compter sur mon sens inné de l'aventure.
J'ai descendu les rapides de Lachine déguisé en Tinkie Winkie moi !!!
L'adresse est inconnue ??? Encore mieux !!! C'est que ma destination est située aux confins du monde, authentique, sauvage et indomptable. Celui dans lequel il faut défendre chèrement sa peau contre mille dangers !!!

L'aventure est ma raison de vivre. Je suis Bob Morane, Corto Maltese, Indiana Jones (avant le 4eme épisode) !!!

Apres avoir improvisé une triangulation avec mon pote Tom-tom (j'en vois qui se marrent déjà, c'est pas sympa), nous chargeons quelques vivres dans la voiture (... un panier pique nique en fait) et nous voila en route vers la Nature authentique, sauvage, indomptable.

Nous roulons avec excitation vers notre bout du monde quand tout à coup ma copine dans le Tom-tom part en vrille.
Oui, j'ai choisit une voix féminine pour mon GSP, cela adoucit un peu mon incompétence... Une voix de mec me stresse, j'ai l'impression que mes passagères vont préférer le type qui explique la route à l'autre... (et l'autre, c'est moi).

Revenons a la cintrée dans mon GPS...
La voila qui m'envoit sur des chemins prives, me demande de faire demi-tour sur des routes a sens unique, me précipite sur des chemins de traverse, bref elle est complètement aux fraises !!!

La, j'ouvre une parenthèse qui me semble nécessaire. Pour ceux qui ne me connaitrait pas vraiment, ceux qui n'aurait pas perce cette carapace de beau gosse si bien élevé dont le calme légendaire n'a d'égal que son extrême humilité, a ceux la donc, il est nécessaire de leur apprendre que je ne brille pas forcement par ma patience...
Parenthèse refermée.

A ce moment la, plusieurs sentiment m'assaillent. Le plus fort, je dois le dire est de jeter le GPS aussi loin que je peux et ainsi le rapprocher d'un satellite capable de lui expliquer que ce n'est pas le bon chemin. Mais je prends sur moi... Deuxième sentiment, la détresse.... Il est ou ce @##$%&**##@$$ de lac ?!!?!?!?, si il se trouve ils l'ont asséché pour laver l'eau (on n’est pas tout le temps très cohérent...)...
Troisième sentiment, le renoncement... cette étape si chère aux philosophies zen... le renoncement... mouais, mais en guise d'Eveil, c'était plutôt "fais iech, on rentre a la casa, rien à foutre de ce @##$%&$# de lac"... pas sur que le Dalai Lama ait prononce ces mots la une fois dans sa vie (le contraire serait marrant, non ?)

Plus proche de Tinkie Winkie que de Indiana Jones, nous voila de retour a Montréal ou après un super pique-nique chez moi (?!!!?), nous décidons d'affronter la nature authentique, sauvage, indomptable du Mont Royal.

Ok, riez... mais je vous garantie que les écureuils du Mont Royal peuvent très bien passer pour de dangereuses créatures (on m'a même dit que ces bestioles sont comme les vampires, s'ils vous mordent, vous devenez écureuils vous mêmes dans d'atroces souffrances, votre corps se couvre de poils roux, une queue en panache vient orner le bas de votre dos, et vous commencez a enterrer de la bouffe que vous mangerez en hiver... enfin si vous n'hibernez pas... croyez moi si vous voulez mais le rouquin qui m'a dit ca avait les deux incisives particulièrement développées et son haleine sentait la noisette...).

1 commentaire:

Julie a dit…

Mais qu'est ce que je lis..
Toi et les écureuils.. et meme que tu fais pas le malin.. Malheureux et apres tu oses te moquer...
Je le redis : les ecureuils au Kebek sont énormes et domestiques.. ce qui peut surprendre... et oui..